lundi 12 avril 2010

ENVIRON 60 ANS

J'ai pris une gifle. Je suis en retard pour la raconter, mais j'en ai bel et bien pris une. Mercredi soir, après avoir combattu les grèves de la SNCF, je suis arrivée à bon port. 20h30, Espace Tatry, un rapide sandwich sur la route.

L'espace Tatry est tenu occasionnellement par une association qui bouge énormément. Allez les filles porte bien son nom, et la silhouette tarantinesque sur le prospectus annonce la couleur. Si vous faites partie de la gent masculine, vous pouvez toujours vous joindre à elles, cependant, c'est les femmes au pouvoir. Puis laissez les choisir, car elles ont très bon goût (Randa & The Soul, Tender Forever, The Brian Jonestown Massacre, Cocorosie...)






Mercredi soir, j'ai donc eu la chance de voir une des derniers (si l'on en crois les rumeurs) concert des Sonics. Avec en première partie Bloodshot Bill, artiste fou, One Man Banned from the USA pour des raisons inconnues et qui, en plus, est vraiment sympa et legèrement skyzophrène sur scène.












Les Sonics sont montés sur scène. Après quelques pintes de Heineken en canettes (à l'ancienne !) je me suis postée devant la scène. C'est ici que la gifle entre en jeu. Il ont 60 ans mais la pêche comme s'ils en avaient 20, on a toujours l'impression qu'ils sortent de leurs garage pour faire un concert devant leurs potes et si l'on ferme les yeux on atterit à Tacoma, au Red Carpet, état de Washington, un mercredi 8 avril 1964. Ca twistait sévère hein, tout le monde est plus ou moins ressorti en sueur et un peu sonné. J'aurais bien essayé de retenir l'ordre des chansons, mais j'avais d'autres chats à fouetter. Mais elles y étaient toutes, de Psycho à The Witch, de Cinderella à Louie Louie sans oublier Money. Et même une exclu, une NOUVELLE COMPO qu'ils ont dit, très modestement. Un véritable aller-retour facial, a huge slap in my face. A la seule différence près qu'aujourd'hui, ils ne sont plus vraiment un objet de désir pour les jeunes filles de 18 ans ( ... )












Anyway, ça réchauffe le coeur de savoir que les bons concerts existent toujours. Au risque d'avoir l'air con (parce que non, je n'étais sûrement pas née dans les années 60), l'ambiance était comme avant, les gens étaient beaux, la bière coulait à flots.



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